We have reached a critical mass of our economy wherein you can define the predictability of the business environment in India.
Sanjay Kumar Verma est diplômé de l‘Université de Patna, avant de poursuivre des études supérieures en physique à l’Institut indien de technologie à Delhi.
Il fait son entrée au Indian Foreign Service (IFS) en 1988, où il a eu de nombreuses affectations. Il a d’abord été affecté à la commission de l’Inde à Hong Kong, puis aux ambassades de l’Inde en Chine et au Viet¬nam. Par la suite, il a été ministre et chef de mission adjoint à l’ambas¬sade de l’Inde en Turquie de 2006 à 2010. Il est nommé cette année-là, consul général à Milan, avant d’être nommé ambassadeur au Soudan.
Il retourne ensuite en Inde en 2015 au ministère des Affaires externes, où il est secrétaire adjoint à la gestion immobilière globale. De 2017 à 2019, il occupe le poste de secrétaire adjoint chargé de l'administra¬tion et de la cyberdiplomatie. Il reprend du terrain en 2019, alors qu’il est nommé ambassadeur de l’Inde au Japon. Depuis novembre 2022, il assure la fonction de Haut-commissaire de l’Inde au Canada.
Fiche du conférencierL’ambassadeur Sanjay Kumar Verma commence par mentionner les aspects négatifs des relations actuelles, soit les accusations que des agents indiens sont derrière le meurtre d’un militant sikh canadien. Il a souligné l’importance de connaître la perspective de l’Inde sur la question afin de bien comprendre les enjeux. Malgré ces problèmes, Verma assure que des discussions diplomatiques sont en cours pour résoudre ce différend.
Passant aux aspects positifs, L’ambassadeur détaille les relations commerciales florissantes entre l'Inde et le Canada, avec une augmentation constante du volume des échanges, notamment dans les secteurs des ressources naturelles et des produits agricoles canadiens, et des biens manufacturés indiens. Le Canada est d’ailleurs l’un des rares pays qui exporte davantage de services en Inde que l’inverse. Un point central de la discussion porte sur les petites et moyennes entreprises (PME), qui constituent une part importante des économies indienne et canadienne. Il souligne que, bien que la définition des PME diffère entre les deux pays, il est essentiel de soutenir ces entreprises en facilitant la collaboration transnationale. Il mentionne les efforts du gouvernement indien pour maintenir un environnement stable pour les PME, qui jouent un rôle crucial dans la création d'emplois, le soutien aux familles et aux communautés, et la résilience des chaînes d'approvisionnement.
Il mentionne également l’intérêt de l’Inde pour les technologies. Le pays produit déjà 44 % de son électricité à partir de sources renouvelables et il estime que son pays sera l’un des plus importants joueurs dans le quantique d’ici 2030.
La conversation se tourne ensuite vers les élections générales en Inde, que l’ambassadeur décrit comme un processus complexe mais bien géré, avec plus de 960 millions électeurs inscrits. Il souligne la stabilité et la prévisibilité de l'environnement réglementaire en Inde, qui ne devrait pas changer négativement, peu importe le résultat de l’élection.
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