La tribune internationale de Montréal
L'hydrogène est notre prochaine avenue et ce n'est pas un choix entre ça ou l'électricité. On voit l'électrique pour les courtes distances, alors que l'hydrogène aurait sa place pour le longue distance, qui représente 80 % de notre flotte.
François Trembaly est diplômé en comptabilité de l’Université Laval et est comptable professionnel agréé. Il a également suivi des formations en planification stratégique de l’Université Queens, en leadership stratégique du Centre pour le leadership créatif au Colorado et en gestion d’affaires internationales de l’INSEAD.
Il débute sa carrière en 1996 chez Procter & Gamble à Toronto, où il est gestionnaire de marques. Il rejoint ensuite BRP en 1999, où il est également gestionnaire de marque. Il est promu directeur marketing pour les motoneiges en 2003. En 2009, il déménage à Lausanne en Suisse afin d’occuper la fonction de directeur du marketing international de BRP. Il est ensuite directeur général pour les systèmes Rotax à Gunskirchen en Autriche. Il retourne au Québec en 2014 à titre de directeur général pour le groupe des véhicules spéciaux de BRP.
C’est en 2015 qu’il se joint à Prevost et Volvo à titre directeur général. En 2021, il est nommé président du Groupe Volvo au Canada et Président de Prevost Car et Volvo Bus Amérique du Nord.
Fiche du conférencierFrançois Tremblay ouvre la discussion en soulignant le 100e anniversaire de Prévost. Il revient sur les éléments clés de l’histoire de l’entreprise fondée par Eugène Prévost. Il met en lumière l'engagement de Volvo dans le développement de nouvelles technologies pour des véhicules plus écologiques. Il souligne l’avantage de faire partie d’un important consortium tel que Volvo, qui peut partager ses technologies entre ses différentes divisions. Par exemple, Prévost bénéficie des technologies qui sont tout d’abord testées par les camions avant de les implémenter dans les autobus.
Il aborde les objectifs de Prévost pour l'électrification, notamment les pressions réglementaires et les attentes des clients, tout en notant les défis importants liés à l'infrastructure de recharge. Ceci touche en particulier les véhicules lourds, qui ont des besoins énergétiques autrement plus importants que ceux des voitures électriques habituelles, pour lesquelles les infrastructures de recharge actuelles sont destinées. Il évoque les plans de recyclage des batteries et souligne le besoin d'incitations gouvernementales pour faciliter l'adoption des autobus électriques, en raison des coûts comparatifs avec les autobus diesel, qui sont presque moitié moins chers. Il expose également la myriade des défis liés à l'électrification, notamment pour le financement, la technologie des batteries et la formation des techniciens, tout en soulignant les efforts de l'entreprise pour y répondre.
Lors de sa discussion avec Michèle-LIambias Meunier, ils abordent l'évolution des motorisations, de la gazoline au diesel, puis à l'électrification, soulignant les efforts de Prévost pour améliorer l'efficacité énergétique et réduire les émissions. Ils discutent également de l'importance de l'infrastructure pour soutenir cette transition. Il évoque les différents segments de marché de Prévost, soulignant l'importance de l'électrification dans divers secteurs tels que le transport de personnes et les tournées musicales. Il prévoit également qu’à terme, les autocars électriques seront destinés au transport interurbain, alors que les voyages longue distance seront assurés par des autocars à l’hydrogène.
Avec l'appui de
