M. Trump n'est pas capable de mettre en place ce que ça prendra pour ouvrir une aluminerie avant la fin de son mandat aux États-Unis
Yves-François Blanchet est diplômé en histoire et en anthropologie de l’Université de Montréal.
Il s’engage politiquement dès 1987 au sein du Parti québécois, avant de devenir un membre permanent de son comité national des jeunes en 1988. Il cofonde ensuite en 1990 les Productions culturelles Paradigme ainsi que Diffusion YFB, où il est notamment agent d’artiste jusqu’en 2008. Il enseigne également en parallèle chez Intégration Jeunesse du Québec en 1991 et 1992, ainsi qu’à l’École du show-business en 1993 et 1994. En 2003, il devient président de l’Association québécoise de l’industrie du disque, du spectacle et de la vidéo, l’ADISQ.
En 2008, il se présente pour le Parti québécois dans la circonscription de Drummond où il est élu. Il est réélu lors des élections de 2012 et est nommé Ministre du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs. Suite à cela, il devient animateur et chroniqueur politique. C’est en 2019 qu’il devient chef du Bloc Québécois et il est élu lors des élections fédérales de 2019 et 2021 dans la circonscription de Beloeil-Chambly.
Fiche du conférencierYves-François Blanchet alerte sur les menaces pesant sur l’économie du Québec dans le contexte des renégociations commerciales internationales, notamment avec les États-Unis. Il affirme que le Québec risque de devenir une monnaie d’échange au profit d’intérêts d’autres régions canadiennes, en particulier dans les secteurs de l’automobile et du pétrole. Il appelle à une vigilance accrue pour protéger les secteurs clés de l’économie québécoise : aluminium, aéronautique, agriculture sous gestion de l’offre, pêches, minéraux stratégiques, intelligence artificielle et énergie propre.
Il retrace l’émancipation économique du Québec depuis la Révolution tranquille, soulignant la création d’institutions collectives comme Hydro-Québec et la Caisse de dépôt, ainsi que l’émergence d’un entrepreneuriat local fort. Il insiste sur l’importance de préserver cette autonomie économique face à des négociations commerciales qui pourraient compromettre les acquis québécois, notamment en matière de culture, d’environnement et de souveraineté alimentaire.
Le chef du Bloc Québécois critique la posture du gouvernement fédéral, qu’il accuse de ne pas défendre adéquatement les intérêts du Québec, et dénonce les politiques de Donald Trump qui, selon lui, nuisent directement à l’économie québécoise. Il rejette l’idée que le Québec puisse être assimilé au « 51e État » des États-Unis, qualifiant cette notion de faribole politique.
Il plaide pour une représentation forte et directe du Québec dans toutes les tribunes de négociation, affirmant que seule une voix québécoise claire et intransigeante peut garantir la défense des intérêts nationaux. Il appelle à des élections fédérales rapides pour doter le Canada d’un gouvernement légitime avant que les négociations ne s’intensifient.
Enfin, il encourage la population à soutenir l’économie locale et à transformer les incertitudes actuelles en opportunités de développement endogène. Il conclut en appelant à une union des forces politiques et économiques du Québec autour d’un objectif commun : faire entendre une voix forte, intègre et résolue dans les négociations à venir.
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