But the dirty little secret is that the red states, while not pounding and yelling and screaming, are also recognizing the need for clean tech, they may just call it a good business opportunity
En 1980, Bruce Heyman commence sa longue association de 33 ans avec la firme de services bancaires et d’investissement, Goldman Sachs, travaillant comme sociétaire de 1980 à 1985. Il devient ensuite vice-président de 1985 à 1999. En tant que vice-président, il travaille notamment comme directeur régional du Chicago private client group, de 1997 à 1999. Il est par la suite coresponsable du recrutement pour la nouvelle division de la gestion des investissements de Goldman Sachs de 1999 à 2000. Il quitte ce poste en 2001, et devient directeur régional du groupe de gestion du patrimoine privé du Midwest. En 2004, il devient associé de Goldman Sachs, où il travaille jusqu’à sa nomination à titre d’ambassadeur des États-Unis au Canada en mars 2014.
Suite à ses fonctions diplomatiques, il rejoint plusieurs organisations au tourant de l’an 2017. Il devient ainsi conseiller stratégique pour l’initiative Canada 2020, il cofonde le groupe philanthropique Uncharted et rejoint le Wilson Center comme co-président du comité consultatif sur le Canada. C’est en octobre 2024 qu’il rejoint Power Sustainable comme chef de la direction.
Fiche du conférencierPhilippe Huneault débute sa carrière dans le milieu des télécommunications. Entre 1988 et 1996, il occupe successivement des postes chez Bell, Rogers, Ericsson et Telezone et Vidéotron. De 1996 à 2006, il est vice-président, opportunités stratégiques, chez Télésystème mobiles international.
M. Huneault a également cofondé plusieurs entreprises, dont Écho capital FIER Outaouais en 2006, Consultations stratégiques Mayfair en 2007 et CXO Capital en 2010. Il sera coprésident et associé de ces organisations jusqu’en 2013. En parallèle, de 2007 à 2009, il est président-directeur général de Medicale Intelligence Technologies. En 2013, il se joint à la Bank & Clients Plc, où il est le chef des opérations canadiennes jusqu’en 2019. C’est cette année-là qu’il est nommé délégué du Québec à Los Angeles et à la Silicon Valley. En 2022, il rejoint le Fonds de solidarité FTQ à titre de vice-président pour le développement international des entreprises.
Fiche du conférencierLors de cette entrevue, Bruce Heyman revient sur l’évolution des relations canado-américaines dans le contexte du second mandat de Donald Trump. Il évoque une « situation particulièrement dangereuse » pour le Canada, marquée par des menaces de tarifs douaniers, une réduction de la présence diplomatique américaine et des attaques personnelles contre le Premier ministre canadien. Il déplore l’absence d’opposition structurée aux États-Unis, tant du côté démocrate que républicain, et souligne le rôle crucial du pouvoir judiciaire comme contrepoids.
Il partage aussi son expérience difficile à son arrivée comme ambassadeur en 2014, notamment ses tensions avec le gouvernement Harper sur le pipeline Keystone et le pont Windsor-Détroit. Il raconte comment un geste d’amitié d’André Desmarais a marqué un tournant dans sa mission diplomatique et a mené à son implication actuelle chez Power Sustainable à Montréal.
Sur le plan économique, l'ancien ambassadeur se montre optimiste quant aux opportunités pour le Canada, notamment dans le secteur de la décarbonation. Il affirme que malgré le retrait américain des engagements climatiques, le reste du monde, y compris la Chine, continue d’investir massivement. Il encourage le Canada à saisir cette fenêtre stratégique pour attirer des talents, notamment des chercheurs, des entrepreneurs et des médecins, en provenance des États-Unis.
Enfin, il insiste sur l’interdépendance structurelle entre les deux pays et appelle le Canada à agir avec audace, à renforcer ses universités, à moderniser ses politiques d’immigration et à conclure des ententes commerciales ambitieuses.
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