Conduire des réformes des organisations multilatérales avec des pistolets sur la tempe, ce n'est peut-être pas les meilleures conditions à l'heure actuelle, mais c'est ce qui est en train d'être fait.
Agnès Callamard est diplômée en science politique de Science Po Grenoble. Elle détient également une maîtrise en études africaines de l’Université Howard à Washington et un doctorat en science politique de la New School for Social Research de New York.
Elle débute sa carrière en 1998 comme cheffe de cabinet pour le Secrétaire général d’Amnistie Internationale de l’époque, M. Pierre Sané. En 2001, elle fonde et dirige le Humanitarian Accountability Partnership (HAP), un organisme d’autorégulation pour les agences humanitaires. Par la suite, de 2004 à 2013, elle est la directrice exécutive d’Article 19, un organisme britannique voué à la défense des droits de la personne. En 2013, elle rejoint l’Université Colombia à New York, où elle dirige l’initiative pour la liberté d’expression mondiale. En parallèle, elle est également rapporteuse spéciale des Nations unies sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires de 2016 à 2021. C’est en avril 2021 qu’elle est nommée Secrétaire générale d’Amnistie Internationale.
Fiche du conférencierPaul O’Brien est diplômé en philosophie et économie de l’Université de Dublin ainsi qu’un doctorat de la Harvard Law School.
Après avoir pratiqué le droit à New York pour le cabinet Cravath, Swaine et Moore, il rejoint le groupe CARE International en 1998, où il sera conseiller pour les politiques en Afrique. En 2002, il prend la direction de l’Afghanistan et il deviendra notamment conseiller pour le président afghan. De retour aux États-Unis en 2007, il rejoint Oxfam America, où il occupe des postes à responsabilités croissantes avant d’en devenir vice-président en 2009. C’est en 2021 qu’il devient directeur général d’Amnistie internationale USA.
Fiche du conférencierFrance-Isabelle Langlois détient une maîtrise en histoire ainsi qu’une maîtrise en communication internationale, tous deux de l’Université de Montréal. En 2001, elle rejoint le réseau Alternatives pour le développement international à titre de directrice des communications. Elle devient ensuite directrice adjointe des programmes et politiques chez Droits et Démocratie en 2005, avant de devenir directrice des communications et du développement au CECI en 2011. C’est depuis mars 2019 qu’elle est la directrice générale d’Amnistie internationale Canada francophone.
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