On est en train de retester de nouvelles hypothèses dans un environnement de changements démographiques et technologiques très profonds, c’est ça qui est fascinant [ …]
Il a été, dans un premier temps, question de la Chine. Selon eux, il faudra que la Chine passe d’une économie manufacturière à une économie de services et que cette transition devrait s’achever d’ici 5 à 10 ans. Ils ont également souligné la nécessité pour le gouvernement de donner aux populations les moyens de consommer en créant les programmes sociaux nécessaires. Il a été question, dans un second temps, de l’Union européenne. M. Fenton a souligné que la politique monétaire actuelle de la zone euro permettait au mieux d’assurer une stabilité financière mais pas une croissance solide. Dans un troisième temps, les panélistes ont discuté de la situation économique aux États-Unis, que M. Dupuis a qualifiée de positive. Il a notamment relevé la récente amélioration du marché du travail et souligné la bonne santé des secteurs de l’éducation et des entreprises. Il a cependant précisé que, dans le contexte d’une économie intégrée, la variation des taux d’intérêt par la Réserve fédérale américaine a des conséquences importantes dans d’autres pays. Enfin, quant à l’économie québécoise, tous se sont entendus pour dire qu’il était nécessaire pour l’État de générer plus de revenus fiscaux et de compenser le vieillissement de la population. Pour Stéfane Marion, l’une des solutions pourrait notamment être de reconnaitre davantage les qualifications des immigrants. François Dupuis a, quant à lui, proposé d’augmenter les taxes pour des produits particuliers amenant des coûts socioéconomiques à long terme, comme les boissons gazeuses ou la malbouffe.
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