La reprise verte est un réel champ de collaboration entre la France et le Canada. Il y a une volonté entre les deux pays de développer la filière de l'hydrogène pour en faire un secteur d'investissement et de partenariat.
Mme Hudon a débuté en soulignant que tant la France que le Canada souhaitent une relance économique verte et qu’il y a une réelle possibilité de collaboration pour les deux pays. Celles-ci pourraient inclure le développement de la filière de l’hydrogène ou de l’intelligence artificielle. M. Lescure a rajouté que la France a un plan de 100 milliards d’euros pour relancer l’économie et que de ce montant, 30 milliards sont destinés à la transition environnementale. L’hydrogène et le développement des transports collectifs électriques sont un réel champ de collaboration, en plus du développement éthique de l’intelligence artificielle.
La discussion s’est poursuivie sur les relations entre les deux pays, notamment sur la culture et les échanges scientifiques. L’ambassadrice a mentionné l’importance de poursuivre les collaborations dans ce domaine, tout en soulignant le pouvoir d’attraction des étudiants étrangers au Canada. Elle a également rappelé que depuis la mise en place du CETA, les échanges commerciaux entre les deux pays ont augmenté de 30 %. M. Lescure abonde dans le même sens, tout en dénonçant les tendances protectionnistes et isolationnistes qui ont fait surface durant la pandémie.
Finalement, le sujet des enjeux communs pour la France et le Canada a été abordé. Mme Hudon a soutenu que les deux pays sont en faveur du multilatéralisme et sont des leaders en la matière. M. Lescure croit qu’il faut revoir les institutions multilatérales et qu’il faut s’adapter aux nouveaux enjeux tels que la cybersécurité. Lorsque questionnés par le public sur la reprise verte et l’hydrogène, Mme Hudon et M. Lescure se sont entendus pour dire que la recherche académique sera indispensable pour développer cette filière. Lorsqu’interrogée sur les relents protectionnistes, Mme Hudon s’est dite convaincue qu’il faut éviter le repli sur soi. M. Lescure a rajouté qu’il y a un défi en France pour faire valoir les avantages du commerce international, puisqu’ils ne sont pas bien publicisés.
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